Vide
Hugo Verlinde, 2013
Œuvre générative et interactive
Matériaux, techniques et procédés : ordinateur, vidéoprojecteur et altuglas
Dimensions : 4 x 2 x 2 m
Sujet : Qu'y avait-il avant que le soleil existe en tant que soleil ? Le vide ? Mais le vide n'existe pas. Les mots eux-mêmes nous dévoilent ce mystère : dans le vide il y a la vie, dans le vi(d)e, il y a la vie.
Vide est une oeuvre générative et interactive d'Hugo Verlinde se présentant sous la forme de trois écrans à LED de grande taille séparés latéralement.
Ces écrans s’ouvrent sur une nuée interstellaire vivante, constituée de carrés lumineux blancs bleutés. Cette nébuleuse primitive, statique au départ, réagit aux comportements des spectateurs à la façon d’un ballet parfaitement chorégraphié. Sans interaction manifeste, la nuée est calme et aérée. En présence d'un public qui s'approche, le nuage se gonfle, s'agite et se métamorphose dans d’infinies turbulences.
Le mouvement appelle le mouvement, et nombreux sont les spectateurs qui s'essaient à modifier l'amplitude et la rapidité de leurs gestes, voire à danser ou courir devant la pièce, afin d'engager un dialogue sensible avec elle. Et surprise pour tous quand, saturé d'énergie, le nuage converge brutalement vers un état de concentration représentant la naissance d'un soleil : un amas de carré se densifie brusquement et semble plonger loin dans l’espace.
La relation avec le public s'établit très vite. Vide nous saisit dans l'instant, et nous transporte également dans un temps plus long lorsque l'oeuvre bascule dans un nouveau cycle.
Crédits photos et vidéo : Hugo Verlinde